La photo "computationnelle"
L' image à la « une » du Washington Post, le 13 janvier dernier, a fait grand bruit. Pas à cause de son sujet - un pont baigné dans un coucher de soleil théâtral. Mais parce que le quotidien a ouvertement utilisé une photographie HDR (high dynamic range).
Alors que dans la photographie traditionnelle la prise de vue était l'étape décisive, dans la photographie computationnelle, c'est la synthèse des données qui prend une importance majeure, le « clic » du bouton s'apparentant à une collecte d'informations. Dans ce type de photographie, l'image est souvent un matériau composite, comme dans le cas de la photographie HDR, où un ordinateur combine différents éléments pour obtenir une seule image.
C'est aussi le cas lorsqu'on réalise un panorama en « collant » bout à bout différentes images d'un paysage prises les unes à côté des autres. « On fait souvent de la photographie computationnelle sans même s'en rendre compte », souligne Ramesh Raskar. Les photographies prises sur un téléphone incluent souvent la date de prise de vue, les coordonnées spatiales et l'identité de l'auteur de la photo.(extrait du Blog le Monde)