Gnomo...Phile ou Niaque ??
Gnomophile Oui,
Gnomomaniaque Non.
Mon petit canular à peine publié, je me suis dit que bien d'autres avaient du penser à cette trouvaille avant moi.
Mais oui, mais c'est bien sur, les navigateurs de la renaissance ainsi que les pèlerins sur les chemins de St Jacques de Compostelle, utilisaient déjà cet ingénieux dispositif leur permettant à la foi de se diriger et se repérer dans le temps. On trouve même aujourd'hui dans le commerce des reproduction de cet appareil hybride.
En voici quelques photos.
Mes recherches m'ont également permis de découvrir le « cadran de berger » qui, certes ne donne pas la direction mais est un cadran solaire portatif. Il est constitué d´un cylindre d´une dizaine de centimètres de hauteur sur lequel figurent des courbes horaires (variables suivant les saisons et dépendant de la latitude) et d'une lame métallique qui, pendant le transport du cadran, est rangée à l'intérieur du cylindre et qui, en période d'utilisation, peut être placée en position verticale sur le dessus du cylindre. Le cylindre peut être en bois ou en métal. Les graduations sont le plus souvent, soit imprimées sur un papier enroulé sur le cylindre, soit gravées directement sur celui-ci.
Un cadran de berger est conçu pour une latitude donnée. Il ne donne donc l'heure que si l'on ne s'éloigne pas trop du parallèle correspondant.
Le cadran de berger est très ancien dans son principe : un modèle de l'ancienne Rome a été retrouvé à Este près de Padoue (Italie) et remonte au premier siècle de notre ère. Il a été réinventé par la suite (par exemple par le moine Herrmann der Lahme(1013-1054)). Il a ensuite été adopté par les bergers des Pyrénées (d’où son nom) au début du XXe siècle.
Il se vendait pour 5 francs à Paris en 1849.
Jacques Masse