Miss Malaysia
MISS MALAYSIA 2012
Reportage de Gérard Petiot
J'ai été invité par un ami photographe à participer à un concours photographique à l'occasion de la sélection des candidates au titre de Miss Malaysia. Cela s'est passé dans un grand "resort", hotel entouré d'un lac et d'un parcours de golf à une cinquantaine de kilomètres de Taiping. Environnement architectural pas terrible, jardin médiocre, ambiance bon enfant, bien organisé. Inscription 50 Ringgits, donnant droit à photographier dix-sept modèles/candidates et incluant un buffet simple pour le déjeuner.
A priori, je n'apprécie pas ces concours organisés de telle sorte que les participants perdent leurs droits sur les photos, ne touchent aucune rémunération, appâtés qu'ils sont par deux ou trois "prix" plus que modestes et la gloire de se voir publiés gratos dans un magazine ou dans Internet.
C'est un truc facile pour les organisateurs (agences de mannequins, magazines, etc.) de s'approprier un grand choix de photographies pour leur usage exclusif et pour pas un rond.
C'est pourquoi, j'y suis allé pour photographier l'évènement avec mes copains mais je n'ai pas participé au concours.
Je m'y suis rendu avec Soo Kai Oon mon ami photographe très enthousiaste et "Uncle Chang", amateur et retraité, tout les trois équipé en Nikon. Soo, le jeune, en FX et les deux anciens en DX. Nous sommes partis ensemble en co-voiturage, au petit jour pour être sur place à 8:30.
En attendant Uncle Chang et Soo devant chez moi.
Nous sommes arrivés sous une pluie fine et un ciel couvert. Accueil, enregistrement, distribution de badges.
Comme toujours ici, je suis le seul Européen, alors sourire de l'un et surprise de l'autre, suivis de la question fatidique "Where are you from ?" D'où êtes vous ? Pour savoir mon origine. C'est cent fois par jour dès que je mets le nez dehors. Passons.
Il devait y avoir entre cent et cent cinquante photographes
Derrière les rubans qui les séparent des modèles en train de se préparer, les photographes font leur repérage (ou leur choix si vous préférez)
Les modèles ne disposent pas de local vestiaire pour se préparer, elles font ça tant bien que mal sous un hangar aménagé en salle à manger en plein air. Mais il fait déjà 30 ℃ à 8:30 du matin, pas de problème.
Mon collègue "Uncle Chang", lui, patiente sagement. J'ai remarqué qu'il positionne toujours sont paresoleil à l'envers...
La montée des marches
La présentation des candidates.
Action !
Cette pose ne vous rappelle rien? Mais si, mais si ! Cherchez dans le livre "Nos années Vaugirard", la même en N/B avec un chapeau melon, et une autre, en studio, deux modèles différents...
Ce photographe est venu avec une débauche de matos, à savoir : un accessoire (le vélo ) et un réflecteur pliable;
Je me suis amusé à photographier les photographes...
Parce qu'ils aiment ça !
Les candidates, quant à elles, ont posé avec beaucoup de patience et de gentillesse devant cette horde de photographes.
Je tiens à les remercier ici.
Je ne peux pas placer plus de photos de ces gentilles demoiselles, mon éditeur va râler... alors faites votre choix dans la planche contact...
Pour les photographes, cela s'est terminé non pas par des chansons mais par un buffet en plein air, mais sans les modèles, faut pas rêver... Et sans pinard, pour d'obscures raisons médiévales. Ici, en public, on boit du "Ice Kosong" c.à.d. de l'eau avec des glaçons.
A 14:30 on était sagement de retour à Taiping, Chang, Soo et votre serviteur.
Copyright texte et photos : ©Gérard Petiot 2012.