Kodak : 125 ans aujourd'hui...
Il y a 125 ans Georges Eastman dépose son premier brevet et enregistre la marque KODAK.
Il y a deux mois je recevais via le mail du blog le mesage suivant :
Voici les pochettes "neuves" , cadeau de David Duchemin, collectionneur, lecteur du blog et leur histoire qu'il me raconte dans un long mail:
Bonsoir Philippe,
En deux mots, j'habite pas très loin du Mont Saint Michel, au carrefour de la basse Normandie, de la Bretagne et des pays de Loire.
Je ne suis pas photographe, du moins pas professionnel, mais je me suis toujours intéressé à la photo, depuis tout petit, avec les photos de vacances prise par mon père avec sa Retinette chargée au Kodachrome 200 (c'était la fin des années 70 ).
A 20 ans j'ai franchi le pas du labo n&b, en autodidacte, puis en club ( c'était le début des années 90)
Depuis, en plus de la pratique photographique, je collectionne et après plus de 20 ans je réalise un rêve de toujours, disposer d'un labo personnel permanent et d'une annexe pour y exposer mes trouvailles et sortir enfin des cartons les appareils glanés ça et là (j'écume les vide greniers de la région depuis déjà pas mal d'années, mais de manières plus assidue depuis trois ans )
Ce qui nous amène à ces trois fameuses pochettes.
J'ai eu la chance de trouver à Granville, il y a deux ans lors de la brocante de la haute ville, trois paquets tout juste ouverts, contenant des pochettes travaux utilisées chez les photographes.
Ces paquets en papier kraft épais, contenant une vingtaine d'exemplaires chacun, ont miraculeusement conservé à l'état neuf ces pochettes.
La femme tenant le stand n'a pas pu m'apporter beaucoup d'informations sur leurs provenances. Petite fille d'un artisan photographe, elle a retrouvé dans la maison familiale ces paquets et a décidé de s'en débarrasser lors de ce vide grenier. Elle ne savait ni ou ni à quelle époque son grand père tenait boutique.
Je n'ai donc pas plus de précision sur leur origine, si ce n'est qu’elles viennent d'une boutique située quelque part dans le sud de la Manche qui a baissé le rideau depuis bien longtemps.
Depuis je conserve précieusement mon petit trésor et en fais profiter, parcimonieusement, les personnes que je trouve, arbitrairement, susceptibles de déceler la vrai valeur de ses pochettes.
C'est certainement cet état d'esprit qui me permet malgré un budget modeste, de trouver de belle pièces le dimanche matin, tout en échangeant cordialement avec des particuliers sympathiques.
Souvent le plaisir est partagé entre le vendeur qui sait que l'appareil familial va finir dans la vitrine d'un passionné plutôt que revendu sur Ebay, dix fois son prix d'achat, et moi qui complète ainsi ma collection.
Je ne déteste rien plus qu'un chineur arrogant qui dénigre la marchandise, et qui méprise son interlocuteur.
La collection c'est, à mon sens, un moyen de conserver et de transmettre et non un moyen de thésauriser.
Amicalement
David Duchemin