Denis et le Mystèrieux Rayon Vert ...
Enigme au Château de Chambord : Un mystérieux rayon vert aurait-il encore sévi?
Les anciens de la promo Photo Vaugirard 64 mènent l’enquête...
Vaugirard, le 22 novembre 2012,
Est-ce l’influence cachée, jamais prouvée de Léonard de Vinci familier de François Ier - le monarque à la salamandre, planant sur les vieux murs de Chambord telle qu’évoquée par notre sympathique guide, qui aurait modifié la perception des formes ou simples illusions architecturales?
Est-ce la trace qu’aurait laissé un mystérieux rayon vert digne des plus grands roman de science fiction? Allez savoir!
Toujours est-il, et ceci à l’adresse des visiteurs non initiés de ce site, qu’une représentation très significative de notre promotion armée d’appareils photo du plus simple au plus sophistiqué (virus photo oblige) se retrouvait en octobre dernier en bord de Loire pilotée par une “Rose” amoureuse de la région où elle est enracinée de cœur depuis des lustres.
Passages donc obligés par Blois et son Château, Chaumont et ses “Jardins Créatifs”, pour finir en toute beauté dans le terroir bien arrosé du Vendômois du côté de Montoire, ses vieux cloîtres et ses habitations troglodytes, sans oublier une mémorable navigation détente, écologique et riche de découvertes lumineuses en gabarre à deux équipages sur la Loire s’il vous plait, le tout sous la conduite de deux professionnels bateliers chevronnés.
A en juger par le nombre de photos prises du télé au grand angle, au ras du sol ou sur les hauteurs, de l’objet le plus insignifiant aux sites les plus grandioses à vous couper le souffle, le nombre d’escaliers montés de la cave au grenier en passant par les terrasses (et bien sûr redescendus car il n’était pas bon en ces lieux d’y être oubliés), et tous les recoins les plus imprévisibles visités, il y avait de quoi intriguer un citoyen lambda!
Mais que recherchaient-ils tous? Pour être clair, moi-même au sein de l’équipée, je ne le savais pas!
Cela ne devait pas être bien évident puisque qu’une (gentille) garde canine avait même été organisée par notre groupe “à l’insu de son plein gré” aux entrées des visiteurs pendant toute la durée de la visite des Châteaux de Blois et de Chambord (merci Alain!) ; ceci s’explique sans doute par une certaine contrainte complice et règlementaire des Administrations locales de tutelle qui ne souhaitaient sans doute pas que l‘on marche à quatre pattes sur leurs plates bandes ; facile à comprendre : tout objet non identifié attire et déroute à la fois le chaland.
Pas de chance pour ces administrations, c’est à Chambord que l’indice le plus pertinent a été relevé et le mystère partiellement résolu. Encore fallait-il être équipé du bon appareil et c’est votre serviteur qui a mis le doigt dessus au bon endroit et au bon moment ; le déclencheur, bien évidemment, bien que...
Le bon endroit était le fameux noyau central de l’extraordinaire escalier à double hélice autour duquel a été construit Chambord, selon les explications éclairées de notre guide dument briffée par Rosine ( le but avoué était de nous faire découvrir la logique architecturale du monument- Objectif réussi). Encore fallait-il que le puits fut photographié du bas vers le haut tel que représenté sur les deux photos non stylisées de Jacques et Michèle qui, elles, ne montrent rien de spécial.
Et bien pour moi, restituée sur mon appareil, la photo du même point de vue était inexploitable, à cause du hideux rayon vert qui a réussi à transformer le cercle d’ouverture vers le ciel du puits en un polyygone, mieux en pentagone, image virtuelle du diaphragme d’entrée du zoom de mon Lumix en plein champ du sujet et quelques reflets verts à certains étages en prime! Pas de frères Seeberger en antidotes! (photographes de modes connus dans les années 60, l’un d’eux a été notre professeur d’optique)
La seule manière était de cacher tout cela en post-production et tenter se sauver une image qui ne valait pas un clou!
Bien sûr sous une pluie de clics sous Photoshop, le puits de lumière en a vu de toutes les couleurs pour aboutir à ce résultat ; parmi les solutions les plus intéressantes (à votre disposition si vous le souhaitez) car il y avait d’autres choix possibles, j’ai retenu ce dernier totalement dessaturé, au grand dam du rayon vert qui, du coup, en a pris pour son grade.
Heureusement, tout est bien qui finit bien, avec plein de bons souvenirs et cette amitié partagée .
Méfiez-vous cependant et restez vigilants, le rayon vert peut encore sévir!
Bien amicalement à tous,
Denis