H I M A L A Y A
Pendant que les participants à la Rencontre 2017 faisaient trempette et savouraient des fruits de mer au bord de la Méditerranée, Min partait en randonnée au Népal dans la région de l'Everest. N'ayant pas trouvé de volontaires pour former un petit groupe, elle est partie seule grâce aux bons soins d'une agence de voyage spécialisée qui lui a fourni un porteur/guide sur place. Mais dans ces montagnes mythiques on n'est jamais seul à la belle saison. L'immensité de la chaîne himalayenne est telle que d'innombrables excursions s'offrent pour tous les niveaux techniques et toutes les bourses. Son choix s'est porté sur une marche d'approche du Mont Everest depuis l'aéroport de Lukla (alt. 2850m) jusqu'au célèbre camp de base (alt. 5365m) d'où partent généralement les vrais alpinistes à l'assaut du toit du monde. La distance à parcourir à pieds sera d'environ 130 Km aller-retour en une douzaine de jours ou un peu plus. Le kilométrage de chaque étape ne veut pas dire grand chose. Les deux facteurs importants sont le temps de marche et le dénivelé entre deux points. Et il faut aussi considérer la qualité du terrain ( sentiers muletiers, escaliers de pierres, éboulis rocheux, glaciers, passage de torrents sur des passerelles vertigineuses) ainsi que la météo.
Comme matos photo, Min a embarqué son LUMIX Panasonic DMC TZ 10, léger et vite opérationnel; Et son petit iPhone SE lui a permis de m'envoyer quelques images en temps réel ou presque, quand une connection Internet s'avérait possible aux étapes. Le poids et l'encombrement sont très importants dans le contenu du sac à dos.
N.B. N'oubliez pas de cliquer un coup sur l'image pour l'agrandir.
Et utilisez les flèches > et < pour feuilleter.
Alors voilà :
- Arrivée à Kathmandou.
- Kathmandou - Lukla par petit avion bimoteur capable de décoller et atterrir sur courte distance. En effet, la célèbre piste de Lukla est particulière: Très courte, en pente, le bas bout de piste s'arrête au bord d'une falaise. Pas très loin devant, la montagne. Alt. 2850m.
À partir de là, il n'y a plus de voies carrossables. Il va falloir chausser les godillots, attraper son bâton de marche, son biberon de flotte et prendre " son pieds la route " ( expression made in Afrique de l'Ouest ). Les seuls moyens de transports seront la marche pour les purs et durs et l'hélicoptère pour les malades et les blessés. Comme moyen de transport de marchandises, les mules montent jusqu'à 3450m alt. Et les Yaks peuvent atteidre le Camp de Base de l'Everest à 5363m alt. Les hommes porteurs ( et les femmes porteuses ) se coltinent aussi pas mal d'encombrants. C'est très spectaculaire voire époustouflant ! Ces gens méritent un grand respect, ils sont admirables de modestie et de courage. Les touristes, eux prennent du bon temps et jouissent du paysage et du grand air, certes un peu pauvre en oxygène... Mais des haltes d'acclimatation à l'altitude sont prévues. Généralement, une ou deux nuits d'accoutumance sont recommandées. Quelques précautions et règles sanitaires très sérieuses doivent être strictement observées au dessus de 3000m.
Bon, maintenant en route, à commencer par la traversée d'un torrent sur une passerelle qui danse sous les pas des Yaks. Quand une caravane de ces sympatiques poids lourds approche aux sons de leurs clochettes, le marcheur doit vite se garer sur le côté de la piste. Le Yak, gentil mais buté, ne s'arrête pas devant votre petite personne. Et quand on dit sur le côté, encore faut-il choisir le bon côté par rapport à la pente. Le Yak, lui, avance et ne se préoccupe que de sa propre sécurité.
Le Yak pèse de 300 à 700 Kg. Ce précieux animal est indispensable à la survie des habitants du Népal et du Tibet.
Les bouses de Yaks sont soigneusement collectées et mises à sécher au soleil. Elles serviront de combustible.
T'es qui toi, pour me regarder comme ça ? C'est une réserve naturelle ici, alors une photo et dégage, t'as de la route à faire !
Il y en a qui commencent déjà à râler : " Mais au fait, il est où l'Everest ? On n'a rien vu encore, tu nous fais marcher"... Ça c'est sûr, il faut marcher deux semaines en tout (A/R). Voir les sommets de l'Himalaya, ça se mérite. Et puis une petite colline peut cacher une grande montagne. Question de point de vue...
Bientôt la deuxième partie de cette LONGUE MARCHE.
À suivre...
Les photographies sont de Min Shing
Le texte de Gérard Petiot
Le décor est bio, enfin presque...
Décembre 2017
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