Rencontre avec Jacques FAUJOUR / Promo Photo 1971
Vendredi 5 mai, 16h30, nous nous étions donné rendez-vous au Musée d’Art Moderne Richard Anacréon de Granville, lieu où Jacques présente sa nouvelle exposition jusqu’à fin septembre 2017. Nous ne nous connaissions pas, son nom ne m’était pas inconnu mais nous ne nous étions jamais rencontrés, et ce fut un réel moment d’amitié et de complicité comme si nous nous étions quittés la veille. Inévitablement, nous avons parlé de notre scolarité sur les bancs de l’ENPC mais pas trop quand même (Jacques n’a pas connu l’ETPC, 7 années séparant nos promotions), nous avons surtout évoqué notre parcours professionnel et nos activités de vie de retraités.
Si vous en avez l’occasion, venez donc à Granville où le M.A.M.R.A. nous propose toujours de très belles expositions. Dans la catégorie photographique, après Marc Riboud en 2014, c’est Jacques Faujour qui est à l’honneur en ce moment.
Tout comme moi en 1964, Jacques ne savait pas vraiment en sortant de l’école en 1971, vers quel univers photographique il allait se diriger et c’est une belle opportunité qui lui a ouvert une « voie royale » : En 1973 il entre au Musée National d’Art Moderne au sein d’une équipe qui prépare la création du Centre Pompidou. Sa rencontre avec Pontus Hulten, nouveau directeur du musée, sera déterminante pour son avenir professionnel.
Parallèlement à sa carrière, il nous offre ici les fruits d’un travail personnel, l’exposition rassemblant une sélection d’images réunies par thèmes. Disciple de HCB, Robert Doisneau et Willy Ronis, Jacques, est incontestablement, un photographe de l’instantané. Il nous confie : « J’ai le souvenir de m’être demandé, j’avais alors 7-8 ans, comment je pourrais arrêter le temps. J’ai trouvé la réponse avec la photographie »
Christian Moreau
NB : Ces 3 photographies N/B de Jacques Faujour sont issues du catalogue de son exposition édité par le Musée d’Art Moderne Richard Anacréon de Granville
Sur un des murs de l'exposition ,Jacques à fait Inscrire :
On ne peut pas forcer une image. André Breton dit qu’il faut « apprivoiser le hasard » et c’est exactement cela ; avec un peu de patience et d’intuition, on peut taquiner le hasard pour qu’il se plie à notre volonté.
Pour en savoir plus sur son parcours professionnel de nombreux sites peuvent être consultés sur internet et, je peux vous recommander, entre autres, celui-ci :
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